David Lodge mentionne dans son article sur le flux de conscience, dans son livre The Art of Fiction (1992) que :
It has been said that the stream-of-consciousness novel is the literary expression of solipsism, the philosophical doctrine that nothing is certainly real except one’s own existence ; but we could equally well argue that it offers us some relief from that daunting hypothesis by offering us imaginative access to the inner lives of other human beings, even if they are fictions.
DAVID LODGE, THE ART OF FICTION (1992)Traduction de Céline Roos :"Selon certains critiques, le roman du flux de conscience est l’expression littéraire du solipsisme, la doctrine philosophique pour laquelle rien n’est réel avec certitude que sa propre existence ; mais nous pourrions aussi bien avancer qu’il nous offre un soulagement de cette hypothèse déprimante en nous permettant un accès par l’imagination à la vie intérieure des autres êtres humains, même s’ils ne sont que fictifs."
David Lodge ajoute plus tard dans son article que les romans de flux de conscience ou courant de conscience ont tendance à inciter le lecteur à éprouver une certaine sympathie pour le personnage dont il peut lire les pensées.