Les expressions de la sensibilité
HLP 3e semestre : La recherche de soi
Littérature

Séance n°1 : Remue-méninges
Support : intitulé du semestre : La Recherche de soi
Objectif : amorcer le questionnement

Séance n°2 : Histoire littéraire, les principaux mouvements du Moyen Âge au Romantisme
Support : connaissances des élèves
Objectif : comprendre l'opposition classicisme / romantisme et l'émergence de la sensibilité dans le champ littéraire


Séance n°3 : Lecture d'images, la représentation romantique de la sensibilité
Support : manuel p. 84 : Le Rêveur ou Les Ruines d'Oybin en Allemagne de Caspar David Friedrich
Objectif : repérer les notions clefs du chapitre
Caspar David Friedrich, Le Rêveur ou Les Ruines d'Oybin en Allemagne, 1825-1840, huile sur toile, 27 x 21 cm, Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, Russie.

On retrouve les thématiques favorites du Romantisme :

- la nature qui semble être à l'unisson du personnage (paysage état d'âme) et qui est toujours grandiose
- la solitude
- la rêverie voire la méditation et l'introspection
- la nostalgie d'un passé révolu à travers l'évocation des ruines
- un attrait pour la mort à travers le choix de la saison automnale.

 
Séance n°4 : Lecture, la madeleine de Proust
Support : manuel p. 86 + texte complémentaire
Objectif : répondre aux questions = comprendre la subjectivité du temps vécu
La Madeleine De Proust
Séance n°5 : Histoire littéraire, le roman sensible au XVIIIe siècle
Support : texte théorique + 3 exemples
Objectif : découvrir les caractéristiques et les procédés privilégiés par ce genre

Werther :
- journal ou lettre ("mon cher ami") à la P1 => facilite l'introspection et la relation des sentiments
- hyperboles => exaltation des sentiments
- lexique mélioratif ou péjoratif, voire grandiloquent
- paysage-état d'âme => "miroir de l'âme"
- questions rhétoriques, phrases exclamatives, aposiopèses

Diderot :
- une héroïne typique de roman sentimental : seule contre tous, orpheline, accusée à tort (l'innocence bafouée), violentée dans un décor digne d'un roman d'aventure (cachot moisi)
- expression de sa douleur qui confine à la folie (catharsis ?) et désir de mort
- bourreaux cruels
Séance n°6 : Lecture, Le sentiment chez Rousseau
Support : extrait de Julie
Objectif : comprendre la critique des salons (ironie) et la vision du sentiment chez Rousseau

=> qu'est-ce que le sentiment pour Rousseau
=> critique des salons encore empreints de la philosophie classique

Séance n°7 : Lecture, le bovarysme
Support : photocopie Flaubert + Simenon + déroulement précédent
Objectif : revoir les discours rapportés
- Retour sur réalisme et naturalisme
- point de vue interne d'Emma délégué par le narrateur externe à point de vue omniscient

- importance du DIL chez les Réalistes : fluidité et effet de réel

Le Discours Indirect Libre


1. Les emprunts aux discours direct et indirect

Le discours indirect libre est l’intermédiaire entre le discours direct et le discours indirect.
Exemples :
Discours direct : « Non ! Je ne partirai pas d’ici, demain ! »
Discours indirect : Elle lui dit qu’elle ne partirait pas de là, le lendemain.
Discours indirect libre : Elle se fâcha. Non ! Elle ne partirait pas d'ici demain !

a. Les caractéristiques empruntées au discours direct

– les types de phrases : exclamatives, interrogatives (! ?) ;
– les marques d’expressivité de la langue orale (Non !) ;
– les marques de subjectivité (les manières de parler du personnage) ;
– pas de proposition subordonnée.

b. Les caractéristiques empruntées au discours indirect

– les paroles ne sont précédées d’aucun tiret, ni guillemets ;
– les repères de temps et de lieu (« là », « le lendemain ») ;
– les mêmes pronoms (« elle ») ;
– les mêmes temps verbaux sont utilisés, on applique la concordance des temps (« partirait ») ;
– la parole rapportée est résumée.

2. Particularités :

Plus léger que le discours indirect, le discours indirect libre permet de rester dans la continuité de la narration, tout en faisant entendre les paroles de quelqu’un ou en rapportant ses pensées.
• Le discours indirect libre n’utilise pas de verbe introducteur de la parole comme « dire », « demander », « interroger », et donc pas de proposition subordonnée, simplement des indépendantes ;
• la distinction entre paroles rapportées et narration est gommée : il s’agit de la transcription des paroles prononcées, écrites ou pensées, souvent utilisée dans le monologue intérieur
• on utilise souvent aux temps du passé : imparfait, plus-que-parfait de l’indicatif, présent du conditionnel à valeur de futur dans le passé ;
le locuteur n’est pas identifié de façon explicite ;
• le discours indirect libre est parfois difficile à repérer hors contexte.