Histoire et violence
HLP 4e semestre : L'Humanité en question
Littérature
- Déroulement
- Intitulé du chapitre
- Les lois de la guerre
- Le néoréalisme italien
- Sidération du soldat
- Oraux
- La vanité de la guerre
- Du héros antique à l'anti-héros
- La figure du déserteur
- Le cinéma d'animation
- La violence génocidaire
- La violence sociale
- Violence légitime ?
- La non-violence
- Evaluations
- Grand oral
- Lectures cursives
- Documents prof
Bac blanc = Sujet du bac Spécialité Hlp 2021 Métro Candidat Libre 1
Proposition rapide de correction :
1) La méditation poétique sur la nature permet une pause dans le récit qui est aussi une pause dans l'horreur de la fuite. Or, c'est l'arrêt du mouvement et de l'agitation qui permet d'approfondir sa réflexion
=> vocabulaire mélioratif du 1er paragraphe = beauté de la nature (contraste implicite avec la situation des prisonniers)
=> rythme apaisant de ce paragraphe du à la construction similaire des phrases (SVC - SVC -SVC) qui crée une sorte de bercement.
2) Cet arrêt permet au narrateur de ressentir un sentiment de fusion avec la nature qui rappelle que la loi naturelle (animale ou végétale) même si elle est cruelle est authentique. Cela donne donc du sens à l'expérience au contraire de la folie nazie.
=> passage au pronom "on" indéfini qui traduit donc davantage la proximité avec les autres règnes
=> comparatif d'égalité : "aussi ... que" et comparaisons à même visée
3) l'expérience avec la nature et la méditation poétique qui s'ensuit crée l'espoir de sortir victorieux de l'horreur par la confirmation qu'il n'y a qu'une espèce humaine, contrairement à ce que prônent les Nazis.
=> les connecteurs logiques montrent que la fin du texte devient plus nettement argumentative et que le narrateur est capable de donner du sens à ce qu'il vit (d'autant que le connecteur de cause mis en valeur par la forme emphatique ("C'est parce que") est répété.
=> le texte se termine sur des futurs antérieurs à valeur prédictive.
